AAHA = Amicale Alexandrie Hier et Aujourd'hui : www.aaha.ch
RENCONTRES ET REUNIONS
Grand rassemblement de l'AAHA à Paris,
du 3 au 5 juin 1995
MOT DE BIENVENUE DE SANDRO
Habaiebna Awlad Eskenderia, Chers amis d'Alexandrie et d'ailleurs.
Toy se joint à moi pour vous dire : Ahlan wa Sahlan !
Permettez-moi de vous présenter Toy - Fofo - Françoise Bruck-Azoulai. La voici en chair et en os. C'est elle qui a eu la naïveté, mais surtout la générosité et le courage de me répondre un jour : "Sandro, je suis prête à t'aider à organiser un rassemblement à Paris". Elle ne soupçonnait pas combien certains Alexandrins sont restés indisciplinés ! Maalech !
Quant à celui qu'on nomme El Makkar Ebn Hadra, à cause de son humour un peu baladi, le voici enfin devant vous! (J'espère que toutes les filles qui ne me connaissaient pas et qui m'ont écrit vouloir me voir ne seront pas trop déçues!)
Qu'est-ce qui a poussé près de 200 personnes, certaines venant de très loin, à participer à ce rassemblement?
Ce n'est pas l'appartenance à une même tradition, ou à une même nation. Ce n'est pas n'ont plus d'avoir fréquenté la même école!
Ce qui nous rassemble aujourd'hui, c'est d'avoir passé notre jeunesse à Alexandrie. Ceci est valable aussi pour les Cairotes pour qui Alexandrie était synonyme de vacances et de jolies filles qui se promenaient en costume de bain, une pièce, au bord de la mer.
Je pense que la majorité d'entre vous a perçu dans ce rassemblement une occasion et un privilège de pouvoir évoquer un peu ce passé d'il y a 30 ou 40 ans, mais qui reste si vivant en nous!
J'ai pris le risque avec Toy et quelques autres bénévoles d'organiser ce rassemblement pour vous donner l'occasion de retrouver des connaissances de votre jeunesse, de rencontrer des personnes qui ont un peu les mêmes racines que vous, enfin de découvrir des facettes encore inconnues d'Alexandrie.
L'Alexandrie de notre jeunesse était une cité très particulière à bien des égards. Elle fera l'objet de vos témoignages, que j'espère nombreux!
De toutes les Alexandries qui se sont
succédé dans l'histoire, celle qui aujourd'hui me fascine le plus (j'admets
volontiers que je la connais peu et que je l'idéalise beaucoup) c'est la première,
celle des Ptolémées, et cela à cause de
La Bibliothèque est pour moi le symbole de l'ouverture sur l'extérieur et du fait que le passé est considéré comme important pour le présent. Vous aurez remarqué j'espère que notre amicale se veut très ouverte et qu'elle cultive la mémoire du passé!
Cléopâtre est pour moi le symbole d'une société où la femme peut accéder aux plus hautes fonctions, une société sans discrimination.
L'Alexandrie de mes rêves est une cité ouverte sur l'extérieur et sans discrimination à l'intérieur!
Cette cité qui peut déjà exister dans le coeur et l'esprit de certains d'entre nous a un hymne, c'est l'hymne de l'AAHA : Eskenderia ahsan Nass! que vous entendrez souvent aujourd'hui et demain!
Ana we Toy fenetmannalco Auat saida wa Aadat helwa akher Mazagh!
Toy et moi vous souhaitons beaucoup de plaisir durant ces deux jours!
ELOGE DU COSMOPOLITISME
Par Paul Balta
Alexandrie,
ville de mon enfance, n’est plus qu’un souvenir. La Cité du Macédonien
n’est plus qu’un mythe. A-t-elle d’ailleurs été autre chose qu’un
mythe et une immense nostalgie.
- - - - - - - - - - - - - - - - -
Allocution de Robert SoIé
Ce
modèle n'est pas exportable, mais, je pense qu'à une époque comme la nôtre,
un monde comme le nôtre, traversé de mille conflits ethniques ou religieux,
dans un monde qui est marqué par la peur ou par la haine, de tout ce qui est
différent, il est peut-être intéressant de rappeler que des gens différents
avaient appris, sinon a vivre tout à fait ensemble - n'embellissons quand même
pas trop le passé -, du moins à cohabiter de façon harmonieuse. Cette
cohabitation avait fait naître une société vivante, une société où l'on
vivait intensément, une société inventive, dynamique, attachante, qui a marqué
pour toujours ceux qui ont eu la chance de
- - - - - - - - - - - - - - - -
BALLADE AUX "ANCIENS" DU LYCEE FRANCAIS D'ALEXANDRIE
Par Clairette Salama
Ah! combien nous gardons douce souvenance
D'Alexandrie où s'écoula notre enfance,
Du Lycée où fleurit notre intelligence
Et s'ouvrit le chemin de nos espérances.
Grâce à Sandro et Toy, nos réminiscences,
Voient, ici, à Paris, une autre renaissance.
Aujourd'hui, ils offrent aux Lycéens d'autrefois,
"Une belle aventure", parsemée de joie,
Un festival de lumière et de chaleur,
Plaisir partagé des retrouvailles, douceur
Des moments fugaces qu'on garde au fond du coeur.
Effluves de jeunesse teintées de fraîcheur.
Notre mémoire fait jaillir devant nos yeux
Un coin de la cour qui a vu nos jeux
Et plus tard a retenti de nos cris joyeux.
Rà dardait ses rayons ardents et lumineux,
mais malgré la brillance d'Amon et ses feux,
Sous le ciel d'Egypte, nous rêvions à d'autres cieux.
Nous voici rassemblés sous le ciel de Paris,
Aux vaillants organisateurs, disons merci,
Ils nous permettent d'évoquer Alexandrie
Ses plages, sa corniche, ses jardins fleuris
Nous leur devons profonde reconnaissance
Pour ce génial "rancart" en Ile de France
ENVOL
Les journées tissées de satin et de velours
Semées de souvenirs, prévues avec amour
Seront célébrées dans la gaité tour à tour
Chacun des convives offrira son concours.
Le passé égyptien reste toujours vivant,
Car il a fusionné avec le temps présent
Dans un creuset où rêves et projets s'alliant
De concert, donnent au futur la couleur du temps.
- - - - - - - - - - - - - - -
Alexandrie
d’hier ... et d’aujourd’hui !
Mon
retour à Alexandrie après vingt cinq ans
Fut l’un de mes voyages les plus marquants
J’essayerai
de vous décrire avec des mots
Sans aucune photo
Ce
que j’ai vu et ressenti
Mais il faut plus d’une page pour une tranche de vie
Qu’il y a plusieurs façons de voir
Objectivement
et sans rancoeur
J’ai vu avec les yeux et j’ai vu avec le cœur
Par un pèlerinage
Et
c’est vers ma maison
Que mes pas me conduisirent naturellement
Quel
délabrement !
Même la rue a changé de nom !
Il
ne reste plus qu’une ruine sur un terrain vague
C’est comme si mon passé me nargue
Incrédule,
je me frotte les yeux
Et soudain, je vois le terrain de jeux
Où
avec mes frères et nos amis
On s’amusait jusqu'à ce que tombe la nuit
Le
mirage est d’une telle ampleur
que je retrouve même la senteur ...
Du
jasmin
De notre jardin
J’arrive devant « le bâtiment »
Celui
que j’ai fréquenté assidûment
Tous les jours
Témoin
passif de mes peines et mes amours
Le Lycée ! Je dirais plutôt la Mission Laïque Française
Ne
vous en déplaise !
Dans son nouvel environnement
Décadent
J’ai du mal à le reconnaître
Le
traître !
Alors pourquoi faire semblant ? Et pour marquer mon désaveu
Je
lui tourne le dos et ferme les yeux
Je
me revois à la sortie du lycée
Marchant en rang deux par deux
En
uniforme
Avec ce chapeau informe
Rabattu
sur les yeux
Et flanquées d’une surveillante encombrante
Dont
la tâche ingrate était de nous empêcher de flirter
Avec les garçons qui nous attendaient
Tout
en espérant nous conduire sans défection de notre part
Jusqu'à la gare de Camp-de-César
J’ouvre les yeux
Et
sans aucune logique
Quitte les lieux !
L’ayant
programmé
Je vais à la Gare de Ramleh
C’est
l’un des endroits qui a changé ... en bien
Tout a été refait, en plus beau, plus propre, on en a pris grand soin
Il
n’empêche que j’ai un choc !
Je cherche des yeux, en vain
Le
vieux kiosque de bois peint
Où à toute heure du jour et de la nuit
Se
donnait rendez-vous la jeunesse d’Alexandrie
Mais qu’importe !
L’impression
est si forte
Que j’entends le brouhaha
De
tous ces jeunes qui se retrouvaient là
Et je les vois, comme si c’était hier
Les
bras chargés de sandwichs, de cocas et de bières
C’est justement en pensant aux excursions
Que
sans transition
Je me dirige vers la plage ...
D’émotion,
je suis en nage
De cette corniche, à mes yeux, unique
Il
n’en reste qu’une pitoyable réplique
On a tellement construit en hauteur
Que
par endroit la mer n’est plus visible aux promeneurs
J’ai de la peine à situer la plage
Où,
avec rage
De mémorables parties de raquettes
Entrecoupées
de trempettes
se déroulaient ...
Je
me sens frustrée !
Souvent décevante, quelques réussites
Mais
la famille, les copains, les amis
Tout ce qui faisait l’âme d’Alexandrie
Sont
partis
Et sans âme, il n’y a pas de vie.
Arrivée
au terme de mon voyage
J’ai compris que j’ai enfin tourné la page
Mais
je sais aussi que dans mon cœur
Je garderai la même ferveur
Et
une immense tendresse
Pour l’Alexandrie de ma jeunesse.
- - - - - - - - - - - - - - -
Il était une fois...
Ainsi commençaient toutes les belles histoires
de notre enfance et dès qu’on entendait la petite phrase magique, les yeux
brillaient d’impatience de connaître la suite de ce merveilleux préambule
« il était une fois ... »
Elle se déroule en deux épisodes situés à
des milliers de kilomètres l’un de l’autre : le premier se passe en
Egypte et le second en France. Le premier a duré dix ans et le second à peine
quelques jours, quelques heures. Entre ces deux épisodes, quarante années se
sont écoulées !
La vie s’écoulait paisiblement, le soleil
brillait chaque jour et chaque jour la mer était plus verte et le parfum des
fleurs embaumait. Les rues avaient gardé le charme du XIXème siècle
occidental mélangé aux couleurs et aux odeurs de l’Orient. Les tramways grinçaient,
les marchands criaient : «
coulouria, cacola-beb’s, roba békia » Les
passants s’interpellaient d’un trottoir à l’autre avec des mots arabes,
français, italiens ou grecs qui s’entremêlaient joyeusement. Le spectacle était
permanent ...
Ces quelques heures de bonheur volées au
destin étaient la preuve que nous ne nous étions jamais quittées.
- - - - - - - - - - - - - -
TEMOIGNAGE
DE JOYCE DE BOTTON-MAGAR
Je
tiens tout d'abord à te remercier, cher Sandro, de nous avoir réunis pour célébrer
le 40ème anniversaire de notre "bac". Mais comment t'exprimer ma
gratitude pour m'avoir permis de voir se réaliser mon rêve le plus cher :
celui de nous revoir et de pouvoir, enfin, nous dire "Au revoir". Il y
a quarante ans, nous nous sommes quittés à
J'ai
été élève au Lycée d'Alexandrie depuis le Jardin d'enfants jusqu'à la
classe de Philo en 1956. Je m'appelais à l'époque Joyce Magar. Cette même année,
j'ai épousé un Alexandrin,
Ma nouvelle vie dans mon pays d'adoption a commencé de façon assez dramatique. Tombée gravement malade à la veille de notre départ, c'est avec une forte fièvre que je me suis envolée vers Philadelphie. A notre arrivée, une ambulance m'attendait pour me conduire de suite à l'hôpital. Je délirais totalement. J'essayais de m'adresser aux infirmières et aux médecins, en français et en arabe, en vain...personne ne me comprenait. Je me rappelle avoir demandé à connaître ma température. On m'a répondu 104! Affolée, je me suis mise à penser que 42 de fièvre était déjà bien grave, et que, par conséquent, à 104 j'étais probablement dans un autre monde! Une fois remise, nous nous sommes installés dans un appartement minuscule avec nos quarante valises remplies de draps brodés, de nappes brodées, de lingerie brodée! C'est ainsi que ma vie de nouvelle mariée a commencé: laver à la main et repasser ce trousseau délicat pendant que les Américaines autour de moi fourraient gaillardement leurs linges dans les machines à laver automatiques. Enceinte et encore faible, je ne pouvais envisager de travailler ou me remettre aux études. Par ailleurs, je ne savais ni cuisiner ni faire quelque autre tâche ménagère. C'est avec ce sentiment d'incapacité totale que je me mis à écrire une lettre désespérée à ma mère:"A quoi bon la Philo au Lycée Français, le ballet au Conservatoire", me lamentais-je? Elle me répondit :"Je t'ai préparée pour être une "Lady" et non une cuisinière!" Mais la réalité fut une rude épreuve pour moi. C'est alors que je me souvins de l'expression égyptienne "Service à l'Américaine". Cela voulait bien dire: faire tout soi-même, sans l'aide d'une "fatmah"!
En classe, nous avions étudié l'Histoire et la Géographie de l'Egypte mais absolument rien sur l'Amérique. Ce sujet figurait toujours au dernier chapitre de nos livres que nous n'atteignions jamais en fin d'année! Durant mes débuts aux Etats-Unis, il m'arriva bien souvent de me cacher pour pleurer et me désoler de mon ignorance et de ma solitude. Il me semblait que nos nouveaux amis et connaissances savaient tout. Et moi, tout d'un coup, je ne savais rien. Quand on me demandait d'où je venais, ma réponse suscitait toujours une avalanche de questions: "Es-tu Egyptienne"? "Non." "Es-tu Arabe"? "Non, je suis Juive". "Tu parles le Français, es-tu donc Française"? "Non, mais j'ai eu une éducation française". "Mais enfin, qu'est-ce que tu es"? Que pouvais-je répondre? Je ne le savais pas moi-même. Avais-je donc perdu toute identité?
Il y a quelques années, je suis retournée en Egypte où Madame Sadate m'a invitée à lui rendre visite. Quelle ironie: sortie par la porte de service, me voici, quelques années plus tard, rentrant par la grande porte et accueillie par Madame Sadate que je considère comme une femme extraordinaire, une vraie "Queen of Egypt". Ce voyage fut mémorable. Notre première visite fut à mon ancien Lycée.
Je me suis retrouvée, debout, au milieu de la cour de récréation. J'entendais l'écho de vos rires, je voyais le visage de chacune de vous, tourné vers moi. Vous me regardiez. J'eus, soudain, le souvenir de nos récréations: nos jeux de saut à la corde et de carreaux avec notre pierre de marbre, nos goûters en groupe où nous échangions nos sandwiches préparés si soigneusement par nos mères. Et la queue chez Sambo pour un dessert, si toutefois nous avions ce jour là l'argent de poche de "notre semaine". Toujours pressées de nous rendre aux toilettes, ou de nous rafraîchir à la fontaine en essayant de boire, tant bien que mal, dans le creux de nos petites mains. Pressées de nous rendre en classe quand le son de la cloche annonce, hélas, la fin des jeux et le début des soucis : les compositions, les carnets de notes de la semaine, les uniformes, les punitions...Je voulais partager ces souvenirs, mais avec qui? Personne autour de moi ne pouvait comprendre. Et vous, où étiez-vous?
Aujourd'hui, grâce au travail de détectives et aux efforts incessants effectués patiemment par Sandro, Toy et Danièle, nous voici tous réunis à Paris. Il aura fallu quarante ans pour enfin nous retrouver! Quand nous nous sommes quittés, nous étions de jeunes insouciantes de dix-sept ans, et ce soir nous échangeons fièrement les photos de nos petits-enfants! Me voici Américaine, toi, Française, lui Suisse, elle Italienne, Anglaise, Belge, Israëlienne, Grecque, Brésilienne. Nous avons bâti des vies nouvelles dans des pays différents, nous avons appris à parler de nouvelles langues et fait de nouveaux amis. Mais à en croire l'explosion d'émotion suscitée ce soir par nos retrouvailles, cette joie totale, ce bonheur indescriptible, ce courant de sympathie qui nous traverse tous à cet instant, je réalise que notre amitié profonde a su défier le temps et les distances.
Nous
pouvons enfin nous dire "Au Revoir et A Bientôt" car cette fois nous
ne nous quitterons qu'après avoir échangé nos adresses, nos photos et nos
bons souvenirs. En attendant, pour ma part, j'ai l'intention de me pincer très
fort pour m'assurer que je ne rêve pas!!
- - - - - - - - - - - - - -
TEMOIGNAGE D'IRMA GARCIA MORELLO
- - - - - - - - - - - - -
ALLOCUTION DE
Peut-être l'ai-je côtoyé au cinéma Concordia, un jeudi matin, lors d'un film de Flash Gordon, Big Gones, Kilo Maynar, The Green Hornet ou Zoro. A cette époque, la séance se passait aussi bien sur scène que dans la salle avec les vendeurs de Cacola-Beps et Tassali ya Leb qu'on arrosait généreusement sur la tête du voisin.
L'ai-je peut-être croisé un samedi soir au Mayfair Inn, la Pergola, ou dans une party à l'immeuble Cozzika ou ailleurs, chez Marlène, Hughette ou Joyce au son d'un "Again, this could n't happen again" ou bien d'un "Take back your Samba AY, your Conga Ay, your Rumba Ay, YA, YAY de l'inoubliable Edmondo Ross, ou encore d'un "Luna rossa, che mi sarai sincera...".
Etait-il à Stanley pour une partie de raquettes avec Tarzanou Bomba ou bien chez Hassan à la petite baie pour un sandwich de falafel!
Ou bien lors d'un derby de Basket St-Marc (avec le trio Catafago, Chalhoub, Sabounghi) contre le Recreation, Gamk/Homenetman, Milton/Ibrahimieh et la Maccabi contre tout le monde.
Il pouvait être ici ou ailleurs, mais nos chemins ne se sont pas croisés. Qui parmi nous a un certain moment de sa vie hors d'Egypte n'a souhaité revoir un ami ou un parent pour évoquer ses souvenirs de jeunesse. Beaucoup l'on fait, car ils avaient gardé le contact. Mais il aura fallu une personne plus opiniâtre que les autres pour arriver au bout de ce rêve. Grâce a un travail de fourmis, il a su réunir des centaines d'adresses d'Alexandrins de part le monde et les réunir dans ce grand rassemblement international que nous vivons ce soir.
Que de souvenirs évoqués, que de photos échangées, que de joies manifestées, que d'émotions. Certains auront dit "comme il ou elle a changé", "comme il ou elle a vieilli". Mais nous sommes tous à la même enseigne et l'essentiel c'est que notre coeur est resté jeune et que les amis de jeunesse sont les plus sincères et nos souvenirs immortels. Chers amis, ce soir, nous fêtons les premières retrouvailles et j'espère pas les dernières; Mais si nous sommes tous là, c'est grâce à cet homme exceptionnel que je vous demande d'applaudir, j'ai nommé Sandro MANZONI.
Il
y avait déjà au 18ème siècle un célèbre écrivain
Chers
amis, avant de terminer, je propose de nommer
Cher Sandro, par les pouvoirs qui me sont conférés par cette sympathique assemblée, je te fais Maire Honoraire à vie d'Alexandrie d'Egypte.
Une tendre pensée, des remerciements et des applaudissements chaleureux à toutes les personnes qui se sont dépensées sans compter pour rendre cette sacrée soirée possible : Toy, Joyce, Danielle, et les autres.
CERTIFICAT REMIS A SANDRO PAR NINO TEDESCHI
Cher
Sandro,
Ce fut une bouffée d’Alexandrie !
La joie et le bonheur que j’ai éprouvés
Furent au delà de ce que tu peux imaginer.
Que retrouverai-je après tant d’années ?
Bien
sûr, on a changé et pas à notre avantage
Que veux-tu, on a tous pris de l’âge
et une infime partie du corps enseignant
J’ai
ressenti comme par le passé
toute la gamme d’émotions de mon cœur d’enfant
Je
regardais ces vieilles photos
Sans dire un mot
Et
regroupant ces instants magiques
En un film unique
Je
vis toute ma jeunesse défiler
J’en suis encore émerveillée !
Tu connais la chanson
Ce
voyage m’a aidé à comprendre
Que toute réussite à sa raison
Qu’importe
les rides, les cheveux blancs
Ou l’apparence
Avec
de l’enthousiasme et de l’ardeur
Quelles meilleurs références
Pour
farder toujours ... la jeunesse du coeur
AAHA = Amicale Alexandrie Hier et Aujourd'hui : www.aaha.ch